
Prendre soin de sa santé demande des efforts – manger équilibré, privilégier les fruits et les légumes, pratiquer régulièrement une activité physique etc. On connait tous les bons conseils pour être en forme et se sentir bien.
Si on surveille de près notre alimentation, les calories, les ingrédients des produits de beauté utilisés, que pouvons-nous dire au sujet des tampons, protège-slips et serviettes que l’on utilise chaque mois ? Connaissons-nous l’impact sur la santé féminine de ces protections jetables achetées à la va-vite dans la grande surface la plus proche ?
En examinant de plus près leurs composants et leurs procédés de fabrication on peut légitimement se poser la question de savoir à quel point ces produits peuvent être nocifs et dangereux pour l’équilibre et l’hygiène des femmes.
Voici cinq faits ignorés au sujet des protections hygiéniques que chaque femme devrait connaitre.
1. Le cancer
Les tampons, les protège-slips et les serviettes contiennent des matières plastiques. Certains ingrédients plastiques tels que le BPA (bisphénol A) et le BPS (Bisphénol S) sont des perturbateurs hormonaux qui peuvent s’avérer dangereux pour le développement du fœtus en cas de grossesse. Même à faible dose, le BPA et le BPS peuvent amener à des perturbations endocriniennes importantes dans l’organisme humain.
A ceci il faut ajouter que les fibres absorbantes composant les tampons et le gel de cellulose présent dans les serviettes peuvent causer le cancer du col d’utérus.
D’autres chercheurs vont plus loin en affirmant que ces fibres artificielles utilisées dans les tampons et les serviettes peuvent entraîner la stérilité car présentes dans les trompes de Fallope elles obstruent le passage des spermatozoïdes vers l’ovule.
2. Les pesticides et les herbicides
Des traces de glyphosate ont été décelées dans 85% du coton et de la gaze entrant dans la composition des protections hygiéniques. En effet, cette molécule fait partie du principal actif du célèbre désherbant Roundup de Monsanto. Cette même molécule a été classée comme cancérigène probable par l’OMS. Le coton traité avec ces produits chimiques en conserve certains résidus lesquels via les serviettes et les tampons se déversent dans la circulation sanguine. Il faut savoir que les herbicides et les pesticides causent un dysfonctionnement de la thyroïde et des problèmes d’infertilité.
3. La dioxine notre meilleure ennemie
Le chlore utilisé pour obtenir la blancheur étincelante et commerciale du coton réagit avec la viscose et forme une substance hautement toxique appelée la dioxine. Cette dernière figure dans de nombreux produits (tels que les protections jetables) entrant en contact direct avec la peau et les muqueuses. Greenpeace qualifie la dioxine comme « l’une des substances synthétiques les plus toxiques jamais étudiée » alors que l’OMS la considère comme une substance cancérigène. Les industriels soutiennent que la présence de la dioxine dans leurs produits est tellement minime que cette dernière devient indécelable donc inoffensive.
Néanmoins lorsqu’on sait qu’une femme utilise en moyenne 6000 serviettes et autres protections au cours de sa vie et sachant que la dioxine peut s’accumuler au fur et à mesure dans le corps, on est en mesure de s’interroger quant à ses effets à long terme sur la santé. Car cette fameuse dioxine représente un poison qui peut endommager le système immunitaire, provoquer le diabète, être à l’origine d’un dysfonctionnement hormonal, causer le cancer des ovaires etc.
4. L’infertilité et les malformations congénitales
Personne n’aime les mauvaises odeurs, c’est tout à fait compréhensible. Donc pour que les protections hygiéniques inspirent la propreté, les fabricants les parfument à l’aide de divers produits chimiques. Ces derniers comportent également un risque pour la santé. Outre le fait que les serviettes et les protège-slips parfumés sont en mesure d’irriter la peau (voire provoquer des allergies), pendant la grossesse ces substances parfumantes risquent de causer des problèmes au développement naturel du fœtus.
5. Les bactéries et les infections
L’utilisation prolongée de tampons peut favoriser la prolifération des bactéries comme le staphylococcus aureus (le staphylocoque doré). De façon général, un tampon doit être changé toutes les 4 heures. Le cas échéant il ne doit pas être porté pendant plus de 8 heures d’affilée. Il faut savoir que les tampons peuvent être dangereux car sont à l’origine d’une maladie certes rare mais très sérieuse : le syndrome du choc toxique (SCT). Le SCT est étroitement lié à la propagation de staphylocoques dorés et a des conséquences graves pour la santé. Cette maladie bien que rare n’est pas moins brutale et peut évoluer en espace de 48 h vers un choc septique voire un décès.
Les alternatives ?
L’hygiène intime est le talon d’Achille de la santé des femmes. Afin de ne courir aucun risque, il est recommandé d’utiliser des protections bio qui laissent la peau respirer et qui dans certains cas peuvent soigner certaines maladies gynécologiques.
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